Pour le maintien du régime illégitime israélien, le recours massif à la violence militaire joue un rôle capital. En dépit des violations du droit international et des droits humains et du non-respect systématique du droit humanitaire international par Israël, de nombreux Etats maintiennent leur coopération militaire avec ce pays. Pour l’économie israélienne, l’industrie d’armement et de sécurité constitue un pilier essentiel. L’expertise de ce secteur, invoquée comme argument de vente, est principalement acquise par les opérations de répression exercée contre les Palestinien·ne·s. La société civile palestinienne appelle donc à un embargo militaire généralisé à l’égard d’Israël.

Malgré le bilan humanitaire dramatique d’Israël, la Suisse entretient des relations étroites avec l’armée et l’industrie d’armement et de sécurité israéliennes. Cette attitude de la Suisse entre en contradiction avec ses engagements internationaux. Nous exigeons la cessation de toute coopération militaire et scientifique avec l’armée israélienne, et avec les entreprises publiques et privées du secteur de l’armement et de la sécurité en Israël. Nous contestons en particulier l’achat de six drones de type Hermes 900 de l’entreprise Elbit Systems destinés à l’armée suisse, les opérations de contrepartie prévues dans ce contexte par des firmes suisses et l’achat de technologies de surveillance de l’entreprise israélo-américaine Verint pour les polices cantonales suisses.

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