L'héritage colonial du maintien de l'ordre : une lutte en Palestine, aux États-Unis et en Afrique du Sud
Categories: Apartheid et colonialisme, Droit international
Ce n'est pas pour rien que les militants palestiniens et ceux de Black Lives Matter se déclarent solidaires, car aux États-Unis qu'en Israël/Palestine c'est le même racisme et la même brutalité qui est à l'œuvre et qui tue.
Il y a quelques jours, un Palestinien de 18 ans est décédé après une confrontation avec les forces israéliennes en Cisjordanie occupée.
Selon le ministère palestinien de la Santé, Amer Abdel Rahim Sanouber, 18 ans, avait été "sévèrement battu" avant d'être transporté dans la nuit de samedi à dimanche dans un hôpital de Ramallah, où il est mort. Le directeur de l'hôpital, cité dans le communiqué du ministère, a précisé que le « corps du martyr (...) présentait des signes de coups, de la nuque au dos ». L'ONU a demandé une enquête indépendante sur la mort de ce jeune homme.
A quelques jours d'intervalle, à Philadelphie, aux USA, Walter Wallace Junior, un jeune homme noir ans souffrant de troubles bipolaires a été abattu en pleine rue par deux policiers lundi après-midi, alors que ceux-ci ne semblaient pas en danger imminent, comme le montre une vidéo circulant sur les réseaux sociaux.
Le système colonial sioniste dépend de la dégradation continuelle du peuple palestinien via le recours à des restrictions massives de déplacement, des vols de terres, le détournement de l’eau, l’incarcération et la négation de l’existence des Palestiniens.
De façon similaire, l’entreprise américaine existe via le contrôle systématique du territoire, de l’eau et de la nourriture, ainsi que via l’incarcération et la négation des existences des noirs et des autochtones.
Selon un article paru dans +927magazine : Comme en Afrique du Sud et aux États-Unis, les forces de police israéliennes ont été explicitement conçues pour imposer la domination raciale avec violence et impunité.